jeudi 22 janvier 2009

Back to Paris


Ah oui, tout de suite c'est moins exotique. 
Mon quartier autrefois chéri, je t'exècre désormais. 
Et les feuilles aux arbres, elles se sont toutes fait la malle. 

Hanoi

Sapa


Article en cours d'organisation.....
( tout comme mon cerveau en cours d'adaptation à la vie parisienne)








Le guide n'en a rien à foutre que je m'enfonce dans la vase jusqu'au cou. Il faut dire que Zan a beaucoup souffert dans sa jeunesse. Et puis il a picolé juste avant aussi. 
Une petite Hmong aux yeux de biche m'aide à me sortir de là, tout en espérant que je lui achète un souvenir à la fin du voyage. 

Notre lit, dans le Home stay.  ( traduction : logement chez l'habitant)

La fille de cette femme a les jambes horriblement blessées par des brûlures infectées. Doudou lui fait cadeau de son super désinfectant qui m'a déjà guéri d'un furoncle. 


L'indigo macère de longs mois avant de pouvoir tinter de son bleu précieux les vêtements des hmongs noirs. 

Pâte à modeler locale. 
Oh! Ils sont ingénieux ces autochtones! ça mérite bien une photo. 



(voir premières photo)
Alors la on se sentait des warriors! 
On avait déjà écumé tous les modes de transports possibles et imaginables dans cette region du monde et aurait pu écrire une thèse sur les différentes options possibles de l' assise dans les trains vietnamiens, donc quand on a choisi le " hard sleep", on pensait avoir choisi le confort parfaitement adapté. ( On l'avait d'ailleurs déjà essayé avec grand plaisir entre Hué et Hanoï dans le train express de la réunification.)
Mais cette fois, le hard sleep du local train était comment dire....
hard! ( voir photo) 
Nous nous accommodâmes très bien de ce petit désagrément, nos muscles dorsaux, nos trapèzes et autres grands dentelés étant sculptés pour tous les types de couchage après tous ces longs mois de vie de voyageuses. 
Le problème et le gros fut le froid pénétrant en furie toute la nuit dans le wagon à travers les fenêtres, impossibles à fermer. Malgré toutes les nombreuses de vêtements, nous ne pûmes nous réchauffer. 
Ce froid m a physiquement et mentalment traumatisée. ( Ma peau porte encore les cicatrices de froid glacial.) Mais le récit que m'avait fait mon vieil ami Mike Horn en revenant de son tour du cercle polaire arctique, m'a aidé à supporter cette épreuve. 

Le hasard des rencontres...

et les rencontres avec les Hmongs, pas vraiment dues au hasard. 

Dans la chambre d'hôtel à Sapa. 
( C est pas du tout chronologique je sais.)

mardi 13 janvier 2009

La croisière s'amuse !

Halong Bay

Il faut dire que je n'avais pas particulièrement envie d'aller a Halong Bay. Si Doudou m'avait propose d'éviter cette partie du Vietnam, je l'aurais fait avec grand plaisir.
Mais qu'est ce que je n'aurais pas raté !!!!!!!!!!!
Cette croisière fut pour moi la plus belle de ma vie!
( La première aussi. Si je ne compte pas le bateau plein de routards pour aller en Grèce et tous les ferrys de l'Ile de Re ou autres.)
Admirer les pains de sucre allongée sur le pont du bateau, tout en jetant un oeil au californien saoul qui manquait de basculer dans la baie chaque minute.........
Se grouper avec un couple de français super sympas , discuter ostéopathie viscérale et conclure qu'on a finalement le plus beau pays du monde.............
Visiter une grotte pleine de spotlights dignes d'une boite de nuit de Lacanau Ocean........................
et bien sûr deviner les formes cachées des stalagmites...( vous vous souvenez en Thaïlande , ils adorent!)
Faire du Kayak avec Doudou dans la baie et admirer le lever de soleil à jeun.............. ( oui si on veut prendre son petit déjeuner avant , il faut payer)
Pourquoi suis-je toujours obligée d'être ironique?
C'est pas de la rigolade! Halong Bay a été pour moi un des plus beaux moments de mon existence !
Avant de dormir dans ma petite cabine, je me suis sentie tellement heureuse que j'en ai un peu pleuré. Ou c'était le baume du tigre que je m'étais foutu dans les yeux, mais que je voulais me mettre sous le nez pour dissiper l'odeur de pieds de Doudou.
Mais non bien sur... Doudou ne sent jamais mauvais.
Je ne sais pas vraiment comment le dire.... l'émotion prend parfois des chemins de traverse
mais c'était ce qu'on ne peut rarement sentir dans le moment présent , celui qu'on recule toujours tard, ou qu'on garde pour nos souvenirs lointains, je crois qu'on appelle çà quelque chose comme le "bonheur".