Article en cours d'organisation.....
( tout comme mon cerveau en cours d'adaptation à la vie parisienne)
Une petite Hmong aux yeux de biche m'aide à me sortir de là, tout en espérant que je lui achète un souvenir à la fin du voyage.

La fille de cette femme a les jambes horriblement blessées par des brûlures infectées. Doudou lui fait cadeau de son super désinfectant qui m'a déjà guéri d'un furoncle.

Pâte à modeler locale.
Notre lit, dans le Home stay. ( traduction : logement chez l'habitant)
L'indigo macère de longs mois avant de pouvoir tinter de son bleu précieux les vêtements des hmongs noirs.
Oh! Ils sont ingénieux ces autochtones! ça mérite bien une photo.
Alors la on se sentait des warriors!
On avait déjà écumé tous les modes de transports possibles et imaginables dans cette region du monde et aurait pu écrire une thèse sur les différentes options possibles de l' assise dans les trains vietnamiens, donc quand on a choisi le " hard sleep", on pensait avoir choisi le confort parfaitement adapté. ( On l'avait d'ailleurs déjà essayé avec grand plaisir entre Hué et Hanoï dans le train express de la réunification.)
Mais cette fois, le hard sleep du local train était comment dire....
hard! ( voir photo)
Nous nous accommodâmes très bien de ce petit désagrément, nos muscles dorsaux, nos trapèzes et autres grands dentelés étant sculptés pour tous les types de couchage après tous ces longs mois de vie de voyageuses.
Le problème et le gros fut le froid pénétrant en furie toute la nuit dans le wagon à travers les fenêtres, impossibles à fermer. Malgré toutes les nombreuses de vêtements, nous ne pûmes nous réchauffer.
Ce froid m a physiquement et mentalment traumatisée. ( Ma peau porte encore les cicatrices de froid glacial.) Mais le récit que m'avait fait mon vieil ami Mike Horn en revenant de son tour du cercle polaire arctique, m'a aidé à supporter cette épreuve.
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